lundi 23 février 2009

L'armoire de Camille...

est un lieu très particulier dans un quartier historique, au 12, rue du Vieux Versailles à Versailles : à la fois magasin de brocante et salon de thé, une ambiance très apaisante, de belles matières, une mise en scène accueillante, des tas de petites idées déco à chiper, et, cerise sur le gâteau, des thés Mariage Frères et des petits gâteaux à se damner. Bref, pour moi, un rendez-vous devenu incontournable le samedi après-midi, et le plaisir de retrouver Sylvie, de si bon conseil, et Pierre, son charmeur de mari.

Petite note du 14 mars : suis passée aujourd'hui, Sylvie a découvert par hasard que j'avais mentionné sa belle boutique, et Pierre a tenu à présenter une réclamation, l'adjectif de charmeur ne lui convenant pas. C'est vrai, cet adjectif est bien trop réducteur de sa riche personnalité ! N'ayant pas trouvé d'autre qui le décrive simplement, je le conserve, en attendant !!!

vendredi 20 février 2009

Petits tissus...





trouvés dans une mercerie de Versailles, de vraies petites merveilles, il n'y a plus qu'à trouver le temps et les idées... Bien que j'en aie une : recouvrir mes carnets de cuisine avec le bleu et rouge.

jeudi 19 février 2009

Ca pourrait être moi...

Leçons de cuisine...


de l'école Ritz Escoffier. Moins bistrot et plus gastronomie française traditionnelle.

Mot de l'éditeur : Cuisiner « à la française » relève d'un véritable savoir-faire, ce que la plupart des livres de gastronomie parus ces dernières années font semblant d'ignorer. C'est ce savoir-faire, ces tours de main professionnels, que ces Leçons de cuisine mettent à la portée du grand public en près de 200 recettes très actuelles (tant par les ingrédients, les associations de saveurs, les cuissons que par les présentations). Par ailleurs, chacune comporte des indications de dressage des plats ou assiettes, des astuces données par les chefs, des conseils de sommelier, des variantes, des suggestions d'accompagnement. Les savoureuses photographies de Luc de Champris donnent aux recettes une sensualité gourmande qui renoue avec le plaisir de cuisiner et de déguster.


Régalade entre amis...


un livre à feuilleter avec des recettes dites de bistrot. Belle présentation et beaucoup de bons moments aux fourneaux en perspective.

mercredi 11 février 2009

Un texte, trois voix, trois vies... un choix et une certitude !

Fredericks, Goldman, Jones : Né en 17...

Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt
Sur les ruines d'un champ de bataille
Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
Si j'avais été allemand ?

Bercé d'humiliation, de haine et d'ignorance
Nourri de rêves de revanche
Aurais-je été de ces improbables consciences
Larmes au milieu d'un torrent ?

Si j'avais grandi dans les docklands de Belfast
Soldat d'une foi, d'une caste
Aurais-je eu la force envers et contre les miens
De trahir, tendre une main ?

Si j'étais née blanche et riche à Johannesburg
Entre le pouvoir et la peur
Aurais-je entendu ces cris portés par le vent
Rien ne sera comme avant ?

On saura jamais ce qu'on a vraiment dans nos ventres
Caché derrière nos apparences
L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau ?
Ou le pire ou le plus beau ?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau
S'il fallait plus que des mots ?

Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt
Sur les ruines d'un champ de bataille
Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
Si j'avais été allemand ?

Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps
D'avoir à choisir un camp
.

mardi 10 février 2009

Tempura : petite note historique...


Le terme culinaire de "tempura" a éveillé ma curiosité et j'ai cherché à en connaître son origine. Je fus très étonnée quand j'ai appris que les Portugais y étaient pour beaucoup. Voici donc la petite histoire de la tempura :

L'arrivée des Portugais au Japon au milieu du XVI ème siècle est à l'origine de ce plat emblématique de la gastronomie nippone. La tempura, ainsi que le "pão de ló" - kasutera en japonais - est un héritage lusitanien de plus de 450 ans. C'est pendant la période Muromachi (du XIVème au XVIème) que les missionnaires jésuites sont arrivés au pays du soleil levant. Fidèles aux principes religieux de la Compagnie de Jésus, les missionnaires ne mangeaient pas de viande pendant le Carême. Il était habituel de manger des légumes et du poisson pendant cette période (têmpora en portugais). Les aliments étaient coupés en petits morceaux, passés dans une pâte et frits. Les japonais ont adopté cette technique. De plus, ils n'étaient pas de grands consommateurs de viande, de part leur tradition boudhiste.

La friture des aliments faisait déjà partie des habitudes japonaises, l'unique huile alimentaire disponible était de sésame, mais son prix élevé rendait sa consommation rare. C'est à partir du moment où une autre huile végétale destinée à l'éclairage a commencé à être utilisée que les fritures sont devenues courantes.

Les missionnaires ont fini par être expulsés mais la tradition est restée. Ce sont les marchés de rue du XVIII ème siécle qui ont rendu la tempura populaire. Bon marché, elle pouvait être dégustée dans la rue sans l'utilisation des hashi (petites baguettes). La pâte qui enveloppait les morceaux de légumes s'est transformée em une panure très légère et croquante.

La tempura de légumes (oignon, carotte, poivron, asperges) est connue sous le nom de shojinage (Shojin signifiant abstinence), la tempura de crevette sous celui d'ebi. L'accompagnement habituel est la sauce tentsuyu et du navet cru râpé pour faciliter la digestion. Plutôt que l'association à la pédiode de carême, les historiens indiquent que la génèse du nom tempura vient directement du latin "Temperare" qui a donné le nom portugais de "tempero".

La base de la tempura est facile : acheter de la farine tempura dans un magasin spécialisé ou au rayon exotique du supermarché. Ajouter de l'eau gelée jusqu'à obtenir la consistance désirée. L'huile de friture doit être à 170-180º. Passer les légumes ou les crevettes dans cette pâte. Retirer l'excédent. Surveiller la cuisson. Faire égoutter sur du papier absorbant.

Quoiqu'il en soit, une belle façon d'accomoder des légumes et les crevettes !!!

mercredi 4 février 2009

The quilters ultimate visual guide...


est finalement arrivé à bon port, et comme son nom l'indique, est le livre indiqué pour une novice comme moi. Beaucoup d'explications, de trucs et d'astuces, avec des dessins ou illustrations explicites, donc maintenant il n'y a plus qu'à trouver le temps de faire... Un grand merci à Véronique, de Born to Quilt, qui, une fois encore, a été de bon conseil !