Début des années 1900 à Vienne : Eisenheim, un charismatique et mystérieux illusionniste présente des tours de magie si brillants qu'il devient en peu de temps l'incarnation d'une magie à laquelle personne n'ose plus croire (fabuleuse scéne de l'oranger). Mais sa gloire est intolérable au prince héritier dont la popularité décroît à mesure que grandit celle de ce magicien dont personne n'a réussi à percer les secrets. Avide de pouvoir, le prince a une raison supplémentaire de jalouser Eisenheim, car il a été l'amour de jeunesse de sa fiancée, Sophie von Teschen. Décidé à écarter ce rival, le prince charge son homme de confiance, l'inspecteur Uhl, d'enquêter sur l'illusionniste et de dévoiler ses impostures. Une partie serrée s'engage entre les deux hommes, à la frontière de la magie et de la raison, du pouvoir et de la corruption. Et ses résultats prendront de court tous ses protagonistes...
Une mention spéciale pour Edward Norton et Paul Giamatti, respectivement illusionniste et inspecteur de police, dont la confrontation m'a tenue en haleine, avec une fin révélatrice très originale. La "couleur" du film nous plonge en ce début de siècle, et les caractères des personnages sont bien brossés. Je n'ai pas apprécié l'actrice qui joue Sophie, qui à mes yeux n'était pas crédible pour son physique et son expression monocorde.
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