jeudi 4 octobre 2007

Vegas...


Ce n'est pas seulement le nom de la capitale du jeu, mais aussi celui d'un petit chien.

Cela faisait des années que ma fille réclamait un chien mais j'avais toujours dit non, essentiellement à cause de notre mode de vie et un peu aussi à cause de ses allergies. Mais j'avais vraiment mauvaise grâce de lui permettre d'avoir un cheval (c'est vrai, pas à la maison... mais quand même) et ne pas lui faire ce plaisir. Ce fut donc son cadeau d'anniversaire pour ses 17 printemps.

Et voici qu'une tornade déboula dans notre vie.

J'avais demandé au vendeur quelle serait sa taille, il m'a montré sa mère et m'a indiqué que son père était encore plus petit que la mère. Résultat, nous nous retrouvons avec un chien haut sur pattes, pas du tout le modèle de poche, et le seul de sa portée à avoir "hérité" la taille de son père que nous savons maintenant être un jack russell parson et non un terrier. Sa mère avait le poil ras, pas de chance, Vegas est le seul de la portée à avoir hérité le poil de son père, résultat, il y en a partout, partout, mais vraiment partout !

C'est un chien extrêmement gentil et calin mais quand il se retrouvait seul, c'était la catastrophe. Je me demandais tous les jours dans quel état j'allais retrouver la cuisine. Il allumait le four de la cuisinière, mangeait les boutons de toutes les portes des placards, mettait en pièces torchons, maniques, sacs en plastique, bref, tout ce qui se retrouvait à sa portée ou à portée de ses sauts. Il vidait le bas des armoires après en avoir ouvert les portes. Un peu dépassée par les événements, j'ai contacté un vétérinaire qui m'a conseillé de le mettre en cage, comme le font les anglo-saxons, mais qu'il fallait l'habituer progressivement, pour qu'il ne le prenne pas comme une punition. J'ai donc acheté une cage grillagée dont j'ai tapissé le sol de plaids moelleux et laissais la porte constamment ouverte. Ainsi, quand je me trouvais dans la cuisine, il a pris le pli d'aller de coucher dans la cage et de suivre mes activités du regard. Donc ce ne fut pas difficile qu'il s'habitue.

Une fois ce problème résolu, nous pensions pouvoir respirer mais nous fûmes bientôt confrontés à un autre : des voisins se sont plaints de ses aboiements incessants. Là aussi, conseil fut pris auprès du vétérinaire qui dans une première phase prêta un collier à la citronelle. Quand il aboyait, ça déclenchait un spray de citronelle. Mais ce petit chien avait le sens de l'observation, et il s'aperçut très vite qu'il y avait un seuil sonore à ne pas dépasser s'il ne voulait pas se prendre un psschitt de citronelle sous le museau. Et il prit la bonne habitude de grogner tout bas, mais presque tout le temps, ce qui devenait vraiment pénible. Le vétérinaire, à nouveau sollicité, reprit le collier à la citronelle de bon gré et conseilla alors de faire l'achat d'un collier électrique. Ce seul mot a de quoi faire bondir les amis des animaux, mais dans le cas de Vegas, ce fut la bonne solution. Car après avoir pris une toute petite décharge une fois, avoir essayé de recommencer à aboyer et avoir pris une autre petite décharge, il a vite renoncé à aboyer.

Passés ces moments un peu pénibles quand même, aujourd'hui Vegas, maintenant âgé de près de 3 ans, n'a plus besoin de cage, n'a plus besoin du fameux collier, a accès à toute la maison et ne fait plus de dégâts !

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